Hyperassur, le choix du offline
Preuve, une nouvelle fois, qu'Internet est au centre de toutes les stratégies, Hyperassur a été acheté au printemps par Alico (lire article). Nous n'aurons pas attendu longtemps pour voir ce changement prendre forme concrètement : alors que l'ancienne stratégie misait essentiellement sur Internet avec du référencement sur les moteurs de recherche, Alico choisit de capitaliser son investissement par du offline.
Hyperassur se lance dans une première prise de parole à la télévision, avec deux films, un pour l'Assurance Auto et un autre pour l'Assurance Santé (ci-dessous). Pour accompagner cette communication, le comparateur change d'identité de marque, avec un nouveau logo et une nouvelle signature, "Faites jouer la concurrence". L'option d'une communication 100% Internet avait permis à Hyperassur de comptabiliser 700 000 visiteurs uniques par mois et 30 000 prospects qualifiés. L'offensive offline insufflée par Alico prouve que le groupe a pour ambition de dépasser largement ces chiffres pour prendre une meilleure place sur ce marché. Le leader, Assurland enregistre un chiffre d’affaires de 21 M€ en 2009 avec 3,5 millions de visiteurs par mois, six millions de devis pour 300 000 polices générés soit 150 M€ de primes pour les assureurs partenaires. En progression de 40 % par an, les souscriptions d'assurance en ligne génèrent largement de quoi faire jouer la concurrence...
Hyperassur se lance dans une première prise de parole à la télévision, avec deux films, un pour l'Assurance Auto et un autre pour l'Assurance Santé (ci-dessous). Pour accompagner cette communication, le comparateur change d'identité de marque, avec un nouveau logo et une nouvelle signature, "Faites jouer la concurrence". L'option d'une communication 100% Internet avait permis à Hyperassur de comptabiliser 700 000 visiteurs uniques par mois et 30 000 prospects qualifiés. L'offensive offline insufflée par Alico prouve que le groupe a pour ambition de dépasser largement ces chiffres pour prendre une meilleure place sur ce marché. Le leader, Assurland enregistre un chiffre d’affaires de 21 M€ en 2009 avec 3,5 millions de visiteurs par mois, six millions de devis pour 300 000 polices générés soit 150 M€ de primes pour les assureurs partenaires. En progression de 40 % par an, les souscriptions d'assurance en ligne génèrent largement de quoi faire jouer la concurrence...
Plutôt intelligente comme stratégie...
RépondreSupprimerEnfin une marque qui ne met ni ses objectifs ni ses ambitions dans le mauvais sens ! Quand on sait que 82 % des requêtes Google en assurance / finance se font avec la marque comme clé d'entrée...
Créa simple et efficace ; on n'est pas loin du cas d'école...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerEffectivement, laurent, c'est typiquement la stratégie que tu as mis en place pour Assurtis. Mais pour Hyperassur, le budget est costaud, avec des achats en prime-time sur TF1, France télévision,...
RépondreSupprimerLorsque l'on regarde le nombre de requêtes "Hyperassur" sur Google depuis le début de la campagne, elles ont été multipliés par 5. Mais, on peut également constater, que le comparateur d'assurances en ligne, continue son effort de référencement payant comme avant. Cela permet une reconnaissance immédiate de la marque par l'internaute, ce qui augmente le nombre de clics... Bref, c'est peut-être un cas d'école, mais il est sûr que le fait d'être le premier comparateur à faire une telle campagne de communication, donne à Hyperassur une avance sur ses concurrents... qui devront faire encore plus fort pour faire leur place sur ce marché.
Ok, mais maintenant qu'ils appartiennent à un assureur, ou est l'indépendance?
RépondreSupprimerLeur indépendance se trouve, je pense, dans le fait qu'Hyperassur propose 44 offres venant des plus grandes enseignes de l'assurance : DirectAssurance, idmacif, Suravenir, Alptis, Generali, SMI, Apicil, Maélia, Swisslife, April, AllSecur, CSF... Si il y a trucage, je pense que ces dernières se lasseront... et puis, on n'investit pas autant d'argent pour scier la branche où l'on vient de s'asseoir.
RépondreSupprimerle modèle économique de ces "vendeurs de leads" ne tiendra pas, 20e le propect ce qui entraine un coût d'acquisition exorbitant pour les mutuelles et assurances qui vont je pense se retirer petit a petit... c'est déjà ce qui se passe dans ma compagnie dont je ne donnerai le nom...
RépondreSupprimerAlors, le prix des leads devrait s'ajuster à la demande. Si la rentabilité n'est plus suffisante, les prix devraient logiquement baisser... mais il est vrai que le marché de l'assurance est complexe. Le coût d'acquisition d'un client se lisse sur plusieurs années. Vu le nombre d'acteurs aujourd'hui, certains sont prêts à pousser cette logique jusqu'aux limites. Cela permet aux comparateurs de maintenir des prix élevés. Alors, si on ajoute à cela, le boom de l'assurance en ligne, je ne suis pas persuadé que les comparateurs soient sur le déclin.
RépondreSupprimer