Le web est une science sociale

La récession a mis plus de pression sur le marketing interactif pour produire des résultats mesurables. Bien que de nombreux budgets de marketing subissent une cure d'amaigrissement, plus de 50% des responsables du marketing interactif déclare qu'ils vont augmenter leurs dépenses en marketing social. Pourquoi ? Ces outils peu coûteux permettent rapidement de communiquer à travers une discussion interactive et à travers le bouche à oreille. Bien gérées, ils produisent des résultats mesurables. Mais dans ce ralentissement, les marketeurs doivent aller au-delà de l'expérimentation : dialoguer, mesurer et démontrer leurs valeurs puis intégrer les résultats à leurs démarches marketing.

"Le web est avant tout social". C'est ce qu'a déclaré Nigel Shadbolt, directeur de recherche interdisciplinaire à l'ECS (Electronics and Computer Science University of Southampton). De plus en plus de secteurs se développent aujourd'hui en intégrant le web : l'éducation, la santé, le commerce, la recherche et le secteur de l'ASF évidemment. Favorisant l'émergence d'une société connectée. D'ailleurs, a précisé le chercheur, "Il est désormais impossible de comprendre les phénomènes sociaux, le monde, sans comprendre le web". À ceci, on peut ajouter qu'il est désormais peu recommandable de faire de la communication en oubliant les réseaux sociaux.

Commentaires

  1. Réseaux sociaux ou dépendance d'exhibitionnisme ?
    L'internaute, après avoir été voyeur devient de plus en plus exhibitionniste en affichant sa vie, souvent insignifiante d'ailleurs, à l'appréciation des autres.
    "Si le web est avant tout social", n'est-il pas simplement le reflet d'une société qui ne sait plus communiquer autrement que derrière un clavier ?

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  2. Oui, il y a ce danger mais si l'on regarde ceux qui utilisent le plus les réseaux sociaux sur le web, les ados, on remarque que se sont eux qui attachent le plus d'importance à leurs amis et qui passent le plus de temps ensembles en dehors de leur cours.
    Je pense que ce qui a changé, ce n'est pas la qualité des rapports sociaux mais leur quantité. Les gens restent en contact et échangent maintenant dans le temps des transports, chez eux,... cela investit la sphère privée. Si il y a danger, il est plus subtile. Avant il y avait un équilibre entre les temps de silence, seul, calme et les moments d'échange avec les autres. Je pense que pour certain, il faudra leur réapprendre à se ménager de plage de silence pour la santé du système nerveux. D'ailleur, on peut s'interroger sur la montée en paralèlle de tout un tas de services thérapeutiques basés sur la relaxation et la gestion du stress.

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  3. Une petite pause réflexion avec la série de vidéos mise en ligne par NumeriMatch, le “site high-tech” de Paris-Match. Une série fiction qui met en scène ce que deviendrait notre quotidien sans Internet, sans vie en ligne.

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